Quel est le type d'anésthésie utilisé?
On opère habituellement sous anesthésie loco-régionale : les nerfs sont anesthésiés au niveau de l’aisselle, le bras est « endormi » pour plusieurs heures. Mais il n’est pas possible d’utiliser ce type d’anesthésie dans certains cas : jeune enfant, patient agité, mouvements anormaux, épaule raide, chirurgie de l’épaule. On a alors recours à l’anesthésie générale.
Quelle est la durée de l'hospitalisation.
Il est généralement possible de quitter l’hôpital le jour-même : l’intervention se déroule en ambulatoire. Parfois, l’état du patient peut nécessiter une surveillance post-opératoire pendant un jour ou deux. Selon les cas, le patient retourne à la maison, ou dans le centre de rééducation où il est pris en charge.
Et la douleur?
La chirurgie serait douloureuse si nous ne disposions pas de puissants médicaments antalgiques. L’anesthésie régionale est efficace contre la douleur pendant 6 à 24 heures selon les produits utilisés, puis on prend le relai par des médicaments oraux jusqu’à disparition de la douleur. Il est important de traiter la douleur dès qu’elle commence à se manifester, sans attendre qu’elle soit forte.
Faut-il plâtrer après l'opération?
Cela dépend du type d’intervention qui a été réalisé. Dans certains cas, aucune immobilisation n’est nécessaire (neurectomie sélective, allongement tendineux fractionné). Dans d’autres cas, il faut plâtrer un mois (transfert tendineux, allongement de tendon par plastie en Z), et une attelle de nuit est ensuite souvent recommandée pour plusieurs mois.
Quelles sont les complications de la chirurgie?
Tous les actes chirurgicaux, même les plus mineurs, peuvent entraîner des complications. Mais les complications sont très rares après ce type de chirurgie.
Les complications générales de la chirurgie les plus fréquentes sont l’hématome (saignement post-opératoire), en particulier chez les patients sous traitement anticoagulant ou anti-aggrégant plaquettaire (Kardégic), l’infection, et les cicatrices inesthétiques. Les complications les plus fréquentes des techniques utilisées pour le membre supérieur spastique comprennent l’insuffisance (ou parfois l’excès) de correction de la déformation, et sa récidive à long terme. Cette liste n’est pas exhaustive, et d’autres complications exceptionnelles peuvent également se produire.
Les complications générales de la chirurgie les plus fréquentes sont l’hématome (saignement post-opératoire), en particulier chez les patients sous traitement anticoagulant ou anti-aggrégant plaquettaire (Kardégic), l’infection, et les cicatrices inesthétiques. Les complications les plus fréquentes des techniques utilisées pour le membre supérieur spastique comprennent l’insuffisance (ou parfois l’excès) de correction de la déformation, et sa récidive à long terme. Cette liste n’est pas exhaustive, et d’autres complications exceptionnelles peuvent également se produire.
Faut-il opérer tous les patients spastiques?
La chirurgie n’est indiquée que dans certains cas bien précis. Elle peut être utile pour améliorer la fonction, pour corriger une déformation, faciliter l’hygiène et les soins, éliminer une douleur, et/ou améliorer l’aspect du membre. La décision d’opérer est prise par l’ensemble de l’équipe soignante, en accord avec le patient et sa famille, après une évaluation complète et si besoin répétée.
Parfois, malgré des déformations invalidantes, les risques de la chirurgie sont supérieurs au bénéfice qu’on peut en attendre, et elle n’est alors pas indiquée.
Parfois, malgré des déformations invalidantes, les risques de la chirurgie sont supérieurs au bénéfice qu’on peut en attendre, et elle n’est alors pas indiquée.